Petit résumé de nos ressentis sur cette première semaine
d’aventure !

Après une arrivée mouvementée avec notamment un vélo resté à Paris et un contrôle à la douane tout en diplomatie, nous avons pu nous intéresser aux spécificités de Brasilia.

On ne va pas vous mentir, Brasilia est une capitale où il n’y a pas forcément grand-chose à faire. Construite à toute vitesse au début des années 1960 afin de mieux répartir l’activité économique initialement basée sur la côte atlantique, elle se caractérise par la forme d’un avion. Le « fuselage » est ainsi constitué par la via S1, une 2 x 5 voies. Oui, une 2 x 5 voies en plein centre. « Les ailes » sont quant à elles composées des quartiers résidentiels divisés en bloc.

Ce qui nous a réellement marqué c’est cette impression qu’il
fallait à tout prix créer une ville, quitte à combler les espaces vide. Une
cathédrale par ici, un musée d’art (vide) par-là, …

Heureusement, Brasilia rythme la vie politique du pays. On y
trouve ainsi, les tribunaux, le palais présidentiel, tous les ministères, …
Symbole de la construction express de Brasilia, tous les ministères sont côte à
côte et ont exactement la même architecture !

On en est conscient, la description que l’on vous fait de
Brasilia n’est pas forcément très vendeuse !

Nous avons alors pris la route rapidement et sincèrement, l’état des routes n’est pas mauvais ! Nous avions entendu beaucoup de témoignages pessimistes donc cela fut une agréable surprise, d’autant plus que la circulation y est faible. Nous recevons un grand soutien de la part des camionneurs. Nombreux sont les klaxons d’encouragement, les arrêts d’automobilistes pour nous ravitailler en bananes, …

Tiens, justement, venons en à parler de l’hospitalité
brésilienne.

Nous étions partis avec l’idée que nous planterions notre tente assez souvent afin de ne pas payer trop cher … 2 semaines plus tard, nous l’avons seulement montée 2 fois ! Les brésiliens sont si accueillant qu’il nous est facile de dormir chez l’habitant. Nous y faisons alors des rencontres de tout genre, de l’entrepreneur millionnaire au jeune artiste des quartiers populaires. Ils n’hésitent alors pas à passer du temps avec nous et nous montrer toutes les spécificités locales.

Parfois, cela nous mène à des situations totalement
inattendues. Après avoir rencontré un professeur d’anglais, nous nous sommes retrouvés
devant ses classes à raconter notre projet et le début de notre aventure !
Echanger, c’est clairement la partie que nous préférons !

Notre route nous a mené jusqu’à Belo Horizonte. Plus grande ville de la région du Minas Gerais et troisième ville du pays, elle a subi une croissance folle ! De 14.000 habitants en 1900, elle en compte désormais 1,5 millions ! Cela peut notamment s’expliquer par l’attractivité suscitée par les ressources minières de la région du Minas Gerais

On y ressent une ville pleine de vie, au rythme des parades musicales des différents « blocos », d’autant plus en période de pré-carnaval ! D’ailleurs, saviez-vous que Belo-Horizonte une des villes qui concentre le plus de bars par habitants au monde ?

Mais bon, pas le temps de nous éterniser à Belo, nous devons mettre le cap sur Ouro Preto. Ah Ouro Preto … Une ville (un village ?) marquée par l’histoire ! Laissez nous vous la raconter …

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