Le Caminho Novo nous a donc mené jusqu’à Rio. Que dire de Rio sincèrement … Nous sommes tout les 2 unanimes pour dire que c’est la plus belle ville que nous n’ayons jamais vu. Mais pourquoi donc ?
– La diversité est le mot caractérisant le plus Rio. Entre jungle, favelas, villas, montagnes, plages , … Tout y est ! Il nous a suffit de monter au Corcovado pour scène rendre compte d’un seul coup d’œil. D’ailleurs, si vous montez au Corcovado, allez y à pied ! Monter 800m de dénivelé en pleine à jungle dans Rio permet de se rendre compte du phénomène !
– L’effervescence bien évidement ! Nous sommes arrivés à Rio en pleine période de carnaval. Coïncidence ? Certainement pas et nous ne l’avons pas regretté. Chaque année, le carnaval a lieu durant les 4 jours qui précèdent le mercredi des Cendres, marquant le début du carême.
Le carnaval débute à même la rue, avec de nombreux défilés des batucadas et des blocos. Ces derniers sont des rassemblements de personnes qui décident de défiler ensemble. Ils sont souvent vêtus de la même manière pour montrer leur appartenance à tel ou tel quartier, telle ou telle école, …
Un autre temps du Carnaval est évidemment le défilé des différents groupes des écoles de samba au Sambodrome, cette avenue de 800m aménagée avec de nombreux gradins. Mais pour défiler, la sélection est rude : Les écoles des 3 meilleurs groupes (groupe spécial, groupe A et groupe B) défilent dans le Sambodrome, les autres (groupes C à E) défilent dans les rues de la ville.
À l’issue de ces défilés, un classement est attribué. Les deux meilleures écoles de chaque groupe montent dans le groupe au-dessus, tandis que les deux dernières descendent. La première école du groupe spécial est alors déclarée championne
Bref, vous l’aurez compris, Rio est une ville qui bouge. Pierre, un entrepreneur français expatrié depuis 8 ans à Rio, nous a confié que revenir en France lui serait compliqué … La fougue d’une jeunesse brésilienne en pleine éclosion (seule 10% de la population brésilienne à plus de 65 ans contre 23% en France) jette un voile d’optimisme sur le pays.
6 jours plus tard, nous voilà reparti vers Sao Paulo, une ville à l’esprit totalement différent.
