Région tant attendue grâce à son rayonnement international et sa richesse naturelle, c’est avec joie et excitation que nous atteignons Cavusin, premier point de chute dans la région. Nous y séjournons deux nuits, le dernière se passant chez Osman, négociant de Kilim reconverti en directeur d’agence de voyage depuis 30 ans et possédant également un hôtel. L’expérience de ce dernier dans le domaine du tourisme nous mènera à en apprendre davantage sur la situation touristique, ainsi que les belles routes à parcourir en vélos jusqu’en Iran. Les arrêts dans ces hôtels sont précieuses car constituent des occasions pour prendre des douches chaudes et pour découvrir les villages de Gorëme, Urgup et Ortahisar sans nos lourdes sacoches.
Allégés nous avons pu parcourir la Red, Rose et Pigeon Valley, incontournables délices pour les yeux et véritable aubaine pour les cataphiles : nous avons pu loger le temps d’une nuit dans ces maisons troglodytes ce qui nous a permis de nous imprégner de la solitude des ermites ayant aménagé ces habitations dans la roche. La mystérieuse ville souterraine de Derinkuyu fut une de nos plus grande attente de part ses 85 mètres de profondeur sur 8 étages et ses origines remontant au huitième siècle avant Jésus-Christ. Sa complexité et son exiguïté n’ont fait que renforcer notre désir d’explorer car seulement 30 pourcents ont été découverts à ce jour. C’est sur la fin de notre visite que nous avons découvert une autre série de galeries non ouverte au public et dont nous suspections être le tunnel de 8 kilomètres qui reliait Derinkuyu à la ville souterraine voisine Kaymakli.
C’est durant cette escapade anatolienne que nous avons fait notre première rencontre de cyclo randonneurs avec un couple irlandais et un couple d’allemands avec qui nous avons fait une petite section de route ainsi que notre ami Mustafa le chien qui malgré son envie de nous suivre pendant notre trajet en Cappadoce n’était que trop court sur pattes pour suivre notre cadence.
