« Je pense que le Chili est une terre d’opportunités pour toute personne voulant se lancer dans l’entrepreneuriat. Le système est très bon et le gouvernement soutient fortement l’entrepreneuriat, notamment la place des femmes dans la société et dans l’entreprise. »

 

Rencontre avec Soledad, co-fondatrice de Eat-out.

Nous rencontrons aujourd’hui’hui Soledad, une Chilienne ayant fondé Eat-out.

 

Peux-tu nous parler de ton entreprise Eat-out?

“Nous avons lancé Eat-out à Santiago. Le principe d’Eat-out est une plateforme qui permet de trouver des expériences culinaires uniques en mettant en relation des chefs cuisiniers avec des particuliers. C’est une plateforme où l’on connecte ces deux entités. Nous nous rémunérons grâce à une commission pour chaque service effectué. Nous externalisons quelques services avec des freelances, mais nous faisons la majorité des services nous-même. Il faut savoir qu’il est très simple de trouver des freelances au Chili.

Nous sommes actuellement seulement à Santiago mais nous souhaitons rapidement nous étendre dans d’autres villes. Nous sommes les seuls au Chili et en Amérique du Sud, alors que ce concept existe déjà ailleurs depuis bien longtemps, notamment aux États-Unis et en Europe.
Je pense qu’il y a beaucoup de business qui n’existent pas ici contrairement à d’autres pays déjà bien développés, c’est le bon moment pour venir tenter sa chance. 

A noter que les mentalités changent et les chiliens, autant que les étrangers sont prêts à tenter de nouvelles expériences, tester de nouvelles choses.”

 

Peux-tu nous parler de l’entrepreneuriat au Chili et du soutien du gouvernement ?

« Je pense que le Chili est une terre d’opportunités pour toute personne voulant se lancer dans l’entrepreneuriat. Le système est très bon et le gouvernement soutient fortement l’entrepreneuriat, notamment la place des femmes dans la société et dans l’entreprise. En effet, on constate malheureusement un fort clivage entre les hommes et les femmes au sein d’une entreprise pour la même position. Le Chili veut améliorer ça et réduire ce problème. Ils souhaitent avoir plus de femmes dans l’entrepreneuriat. Par conséquent, le gouvernement investit pour différents programmes.

Par exemple, l’année dernière, j’étais dans un programme spécifique pour les femmes voulant se lancer dans l’entrepreneuriat. C’est un programme où l’on est supporté dès le début. Il suffit simplement d’une idée, d’un prototype, et l’on est ensuite guidé. Je pense que les mentalités changent. Le travail est encore long mais nous sommes sur la bonne voie. En vue des changements à venir, il est très intéressant de lancer un business en étant une femme au Chili.

Le gouvernement Chilien découvre depuis quelque temps que l’entrepreneuriat est une très bonne opportunité pour l’économie du pays. Il y a donc un fort support et un changement d’écosystème. On remarque aujourd’hui que le Chili attire de plus en plus d’étrangers, notamment grâce au programme Start-up Chile. »

 

As-tu rencontré des difficultés dans le lancement de Eat-out ?

« Il est relativement simple pour les étrangers de créer leurs business malgré le fait que la partie administrative reste assez compliquée.

Cependant, les investisseurs sont assez durs à trouver au sein-même du pays. Ils ne prennent pas énormément de risques, ce qui représente un frein. »

 

Faut-il s’associer avec un partenaire ?

« Oui je pense que c’est mieux de s’associer avec un Chilien. Au Chili, les compagnies ont besoin de confiance. Le réseau est très important, s’associer avec un chilien peut permettre d’améliorer les processus. Il faut savoir qu’au Chili, tout fonctionne par recommandations. »

 

Quels conseils pourrais-tu donner à un entrepreneur désirant s’implanter au Chili ?

« De venir ! Il faut venir au Chili et savoir qu’il y a de bons supports ici. Il y a énormément d’opportunités et de travail, c’est le bon moment pour venir essayer et tester de nouvelles choses.

Je conseille simplement de venir à travers le programme “Startup Chile” pour être suivi, soutenu et guidé. Il est très simple pour un Chilien ou un étranger de candidater aux différents programmes. Il suffit simplement de remplir un formulaire et d’expliquer le business model de son projet. Cependant, la compétition est rude.

Enfin, pour les femmes entrepreneurs, le Chili soutient les femmes du monde entier, c’est ça qui est intéressant. »

 

Aurais-tu un achat de moins de 100 euros qui t’a marqué au cours des 6 derniers mois ?

« Sans hésitation ma batterie externe. Je passe mon temps à courir partout et je suis toujours à court de batterie. Ce petit gadget est léger et pas cher, je l’utilise sans arrêt ! »

 
Merci Soledad !

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *